Quinta-feira, 27 de Maio de 2010

Uma entrevista a não perder

«Hoje é relativamente consensual que a entrada na zona euro foi a principal razão da perda de competitividade.»

«(…) a baixa da taxa de juro não é necessariamente uma benesse. Tudo depende do que vamos fazer ao crédito. E, com uma taxa de câmbio desajustada, como nós tínhamos, foram criados incentivos para a aposta no sector não transaccionável, o que criou a dívida insustentável que temos agora.»

«Mesmo que [uma queda de 20 a 30% dos salários] fosse socialmente exequível, a medida acabaria por ser ineficaz. Repare que o conteúdo de salários das exportações é de 30%. Se, por absurdo, se cortasse 30% nos salários, a nossa competitividade apenas aumentava 9%. Bastava uma oscilação do dólar para essa vantagens desaparecer.

«É melhor pensar em coisas exequíveis, como negociar com a Europa uma forma de alterar as instituições (…). Não tenhamos ilusões: se não conseguirmos uma alteração do enquadramento da Zona Euro, não estaremos muito mais tempo dentro dela.»

«A Europa não percebe que quantos mais planos de austeridade fizer mais ataques especulativos ela vai sofrer.»

«(…) sou completamente contra a ideia de um orçamento equilibrado. Não há nenhuma justificação política ou económica para que um país não tenha qualquer défice, e por isso também estranho que alguns partidos, mesmo de Esquerda, admitam a hipótese de inscrever na Constituição um limite para o endividamento.»

João Ferreira do Amaral, em entrevista ao Jornal de Negócios. Há quem insista em manter a lucidez, quando quase todos embarcam em discursos ideológicos mascarados de sensatez. (Já agora, numa linha não distante desta, ver a entrevista de Stiglitz ao Le Monde: «A austeridade leva ao desastre».)

Ricardo Paes Mamede, Ladrões de bicicletas 



Publicado por Xa2 às 00:07 | link do post | comentar

6 comentários:
De Austeridade é DESASTRE para a maioria !. a 27 de Maio de 2010 às 13:42
Stiglitz : "A austeridade conduz ao Desastre"

Entrevista de Joseph Stiglitz a Le Monde de 23.05.2010

"Le professeur Joseph E. Stiglitz, chercheur associé à l'OFCE, Prix Nobel d'économie.
Joseph Stiglitz, 67 ans, Prix Nobel d'économie en 2001, ex-conseiller économique du président Bill Clinton (1995-1997) et ex-chef économiste de la Banque mondiale (1997-2000), est connu pour ses positions critiques sur les grandes institutions financières internationales, la pensée unique sur la mondialisation et le monétarisme. Il livre au Monde son analyse de la crise de l'euro." (AFP/PIERRE VERDY)

*****

A austeridade - a receita dos PEC's da UE que aqui já sofremos - conduz ao DESASTRE!
(Mas não a todos. É só para a grande maioria. Os seus causadores (e mais alguns) vão enriquecer mais.


De Carlos Marques a 27 de Maio de 2010 às 14:00
Será que nos portugueses só existe a doença da resignação ? Para onde foi o vírus da indignação, da raiva e da revolta?


De João Palma a 27 de Maio de 2010 às 14:04
Vivemos num país onde a ambição e a ganância não têm limites. Há gente cada vez mais rica à custa do empobrecimento dos outros que pagam os seus impostos.


De Não esconder LIXO debaixo do tapete a 27 de Maio de 2010 às 14:19
A austeridade leva ao desastre !

Por indicação do blog Ladrão de Bicicletas, fui ler no “Le Monde” a entrevista com Joseph Stiglitz que a seguir transcrevo.
Eis uma voz demasiado sonante, para poder ser varrida para debaixo do tapete com um resmungo indiferente, só porque incorre no enorme pecado de destoar da cansada ladainha neoliberal.
...
RN, 27.05.2010, OGrandeZoo
Mesmo tendo-se caído no estado de necessidade para onde se deixaram empurrar os poderes instituídos, como se pode ver lendo a entrevista, os trilhos oficiais não são os únicos susceptíveis de ser percorridos. Mas o que também me parece óbvio é que se não se tomarem medidas que preparem primeiro e traduzam depois uma saída controlada do capitalismo, gradual mas efectiva, que implique uma transformação em profundidade do modo de produção actual, envolvendo, nomeadamente, um novo cuidado ecológico, os hábitos de consumo, o estilo de vida, a organização empresarial e as atitudes culturais, vigentes nas sociedades actuais, a chamada crise continuará a assombrar-nos e a estrangular o nosso futuro.



De Stiglitz um Nobel de Economia diferente a 27 de Maio de 2010 às 14:23
...
Enfim, ouçamos o que Joseph Stiglitz tem para nos dizer:

"L'austérité mène au désastre"
[Propos recueillis par Virginie Malingre]

Vous avez récemment dit que l'euro n'avait pas d'avenir sans réforme majeure. Qu'entendez-vous par là ?
L'Europe va dans la mauvaise direction. En adoptant la monnaie unique, les pays membres de la zone euro ont renoncé à deux instruments de politique économique : le taux de change et les taux d'intérêt. Il fallait donc trouver autre chose qui leur permette de s'adapter à la conjoncture si nécessaire. D'autant que Bruxelles n'a pas été assez loin en matière de régulation des marchés, jugeant que ces derniers étaient omnipotents. Mais l'Union européenne (UE) n'a rien prévu dans ce sens.
Et aujourd'hui, elle veut un plan coordonné d'austérité. Si elle continue dans cette voie-là, elle court au désastre. Nous savons, depuis la Grande Dépression des années 1930, que ce n'est pas ce qu'il faut faire.

Que devrait faire l'Europe ?
Il y a plusieurs possibilités. Elle pourrait par exemple créer un fonds de solidarité pour la stabilité, comme elle a créé un fonds de solidarité pour les nouveaux entrants. Ce fonds, qui serait alimenté dans des temps économiques plus cléments, permettrait d'aider les pays qui ont des problèmes quand ceux-ci surgissent.
L'Europe a besoin de solidarité, d'empathie. Pas d'une austérité qui va faire bondir le chômage et amener la dépression. Aux Etats-Unis, quand un Etat est en difficulté, tous les autres se sentent concernés. Nous sommes tous dans le même bateau. C'est d'abord et avant tout le manque de solidarité qui menace la viabilité du projet européen.

Vous prônez une sorte de fédéralisme ?
Oui. De cohésion. Le problème, c'est que les Etats membres de l'UE n'ont pas tous les mêmes croyances en termes de théorie économique. Nicolas Sarkozy a eu raison de faire pression sur (la chancelière allemande)

Angela Merkel pour la forcer à payer pour la Grèce. Nombreux sont ceux qui, en Allemagne, s'en remettent totalement aux marchés. Dans leur logique, les pays qui vont mal sont responsables et doivent donc se débrouiller.

Ce n'est pas le cas ?
Non. Le déficit structurel grec est inférieur à 4 %. Bien sûr, le gouvernement précédent, aidé par

Goldman Sachs, a sa part de responsabilité. Mais c'est d'abord et avant tout la crise mondiale, la conjoncture, qui a provoqué cette situation.
Quant à l'Espagne, elle était excédentaire avant la crise et ne peut être accusée d'avoir manqué de discipline. Bien sûr, l'Espagne aurait dû être plus prudente et empêcher la formation de la bulle immobilière. Mais, en quelque sorte, c'est l'euro qui a permis ça, en lui procurant des taux d'intérêt plus bas que ceux auxquels Madrid aurait eu accès sans la monnaie unique. Aujourd'hui, ces pays ne s'en sortiront que si la croissance européenne revient. C'est pour cela qu'il faut soutenir l'économie en investissant et non en la bridant par des plans de rigueur.

La baisse de l'euro serait donc une bonne chose ?
C'est la meilleure chose qui puisse arriver à l'Europe. C'est à la France, et plus encore à l'Allemagne qu'elle profitera le plus. Mais la Grèce et l'Espagne, pour qui le tourisme est une source de revenus importante, en seront également bénéficiaires.

Mme Merkel, pourtant, sait que la solidarité peut être importante. Sans cela, il n'y aurait pas eu de réunification allemande.
Oui. Mais, justement, il a fallu plus de dix ans à l'Allemagne pour absorber la réunification. Et d'une certaine manière, je pense que les ex-Allemands de l'Ouest estiment qu'ils ont déjà payé un prix élevé pour la solidarité européenne.

Pensez-vous que la viabilité de l'euro soit menacée ?
...


De Gr.Zoo, LadrõesBic, PuxaPalavra, ... a 27 de Maio de 2010 às 14:26
A austeridade leva ao desastre !



...
Pensez-vous que la viabilité de l'euro soit menacée ?

J'espère que non. Il est tout à fait possible d'éviter que la monnaie unique ne périclite. Mais si on continue comme ça, rien n'est exclu. Même si je pense que le scénario le plus probable est celui du défaut de paiement. Le taux de chômage des jeunes en Grèce s'approche de 30 %. En Espagne, il dépasse 44 %. Imaginez les émeutes s'il monte à 50 % ou 60 %. Il y a un moment où Athènes, Madrid ou Lisbonne se posera sérieusement la question de savoir s'il a intérêt à poursuivre le plan que lui ont imposé le Fonds monétaire international (FMI) et Bruxelles. Et s'il n'a pas intérêt à redevenir maître de sa politique monétaire.
Rappelez-vous ce qui s'est passé en Argentine. Le peso était attaché au dollar par un taux de change fixe. On pensait que

Buenos Aires ne romprait pas le lien, que le coût en serait trop important. Les Argentins l'ont fait, ils ont dévalué, ça a été le chaos comme prévu. Mais, en fin de compte, ils en ont largement profité. Depuis six ans, l'Argentine croît à un rythme de 8,5 % par an. Et aujourd'hui, nombreux sont ceux qui pensent qu'elle a eu raison.

Postado em: O Grande Zoo, Ladrões de Bicicletas, Puxa Palavra, ...


Comentar post

MARCADORES

administração pública

alternativas

ambiente

análise

austeridade

autarquias

banca

bancocracia

bancos

bangsters

capitalismo

cavaco silva

cidadania

classe média

comunicação social

corrupção

crime

crise

crise?

cultura

democracia

desemprego

desgoverno

desigualdade

direita

direitos

direitos humanos

ditadura

dívida

economia

educação

eleições

empresas

esquerda

estado

estado social

estado-capturado

euro

europa

exploração

fascismo

finança

fisco

globalização

governo

grécia

humor

impostos

interesses obscuros

internacional

jornalismo

justiça

legislação

legislativas

liberdade

lisboa

lobbies

manifestação

manipulação

medo

mercados

mfl

mídia

multinacionais

neoliberal

offshores

oligarquia

orçamento

parlamento

partido socialista

partidos

pobreza

poder

política

politica

políticos

portugal

precariedade

presidente da república

privados

privatização

privatizações

propaganda

ps

psd

público

saúde

segurança

sindicalismo

soberania

sociedade

sócrates

solidariedade

trabalhadores

trabalho

transnacionais

transparência

troika

união europeia

valores

todas as tags

ARQUIVO

Janeiro 2022

Novembro 2019

Junho 2017

Março 2017

Fevereiro 2017

Janeiro 2017

Dezembro 2016

Novembro 2016

Outubro 2016

Setembro 2016

Agosto 2016

Julho 2016

Junho 2016

Maio 2016

Abril 2016

Março 2016

Fevereiro 2016

Janeiro 2016

Dezembro 2015

Novembro 2015

Outubro 2015

Setembro 2015

Agosto 2015

Julho 2015

Junho 2015

Maio 2015

Abril 2015

Março 2015

Fevereiro 2015

Janeiro 2015

Dezembro 2014

Novembro 2014

Outubro 2014

Setembro 2014

Agosto 2014

Julho 2014

Junho 2014

Maio 2014

Abril 2014

Março 2014

Fevereiro 2014

Janeiro 2014

Dezembro 2013

Novembro 2013

Outubro 2013

Setembro 2013

Agosto 2013

Julho 2013

Junho 2013

Maio 2013

Abril 2013

Março 2013

Fevereiro 2013

Janeiro 2013

Dezembro 2012

Novembro 2012

Outubro 2012

Setembro 2012

Agosto 2012

Julho 2012

Junho 2012

Maio 2012

Abril 2012

Março 2012

Fevereiro 2012

Janeiro 2012

Dezembro 2011

Novembro 2011

Outubro 2011

Setembro 2011

Agosto 2011

Julho 2011

Junho 2011

Maio 2011

Abril 2011

Março 2011

Fevereiro 2011

Janeiro 2011

Dezembro 2010

Novembro 2010

Outubro 2010

Setembro 2010

Agosto 2010

Julho 2010

Junho 2010

Maio 2010

Abril 2010

Março 2010

Fevereiro 2010

Janeiro 2010

Dezembro 2009

Novembro 2009

Outubro 2009

Setembro 2009

Agosto 2009

Julho 2009

Junho 2009

Maio 2009

RSS